Grenzräume | Espaces frontaliers. Interaktionen und lokale Akteure in der Frühen Neuzeit

Das Anliegen (voir résumé français ci-dessous)

Der Blog bietet eine Plattform für aktuelle Erkenntnisse zum Problemkomplex vormoderner Grenzräume in französisch-deutscher Perspektive und darüber hinaus.  Die Idee geht zurück auf das Postoc-Projekt der Autorin, das einer grundsätzlichen Neuperspektivierung frühneuzeitlicher Grenzräume gewidmet ist. Im Fokus stehen Interaktionsgeschichten an der Saar vor 1789, ein deutsch-französischer Geschichtsraum par excellence, der aus ersichtlichem Grund stark durch die zeitgeschichtliche Erfahrung geprägt ist. Seine unendlich komplexe und dynamische politische Geographie in der Vormoderne und die vielen, unterschiedlichen Akteure, die an der Herstellung von (politischer, ökonomischer und sozialer Ordnung (und Unordnung!) teil hatten, zeigen indes eine weniger bekannte Facette, die Thema des Blogs sein wird. Es geht um mikroskopische Konflikte, aber auch um Kontakte und Kooperationen, vor allem auf und am Fluss selbst, die eben (noch) nicht durch nationalstaatliche Grenzziehungen und souveräne Staatsapparate, wohl aber von überregionalen Wirtschaftspraktiken und dem Bestreben Lothringens, später Frankreichs, bestimmt waren, eindeutige Raumverhältnisse zu schaffen.

Der Inhalt

Der Blog bietet monatliche Berichte über den Fortgang der eigenen Forschungen und Einblicke in prägnante Quellenfunde französischer und deutschsprachiger Provenienz. „Interaktionen“ meinen sowohl Vorgänge der politischen Grenzziehung und der Kommunikation zwischen Akteuren in Politik und Verwaltung (Fürsten, Kommissare, Amtmänner, Ortsvorsteher, Geometer und Kartenzeichner) als auch wirtschaftliche Nutzungsformen des Flusses Saar (Schiffbarmachung, Verkehrs- und Handelswege), die mit dem ersten Aspekt untrennbar verbunden waren. Wo es möglich ist, wird auch die Kontrolle von Mobilität thematisiert, die, wie Luca Scholz jüngst nachgewiesen hat, eben nicht an „der“ Grenze stattfand, sondern an strategisch wichtigen Verkehrskorridoren zu Land (Wegegeldbüros) und zu Wasser (Zollstellen), also im Inneren von Territorien. In all diesen Bereichen waren in der ein oder anderen Weise adelige Herrschaftsträger (z.B. die von der Leyen) involviert, die im allgemeingeschichtlichen Diskurs selten aufscheinen, in kleinregionalen Zusammenhängen jedoch eine herausragende Rolle spielten.

Macht mit! Contribuez! Join me!

Der Blog steht ausdrücklich Gastbeiträgen französisch-, englisch- und deutschsprachiger Kolleg:innen verwandter, historisch orientierter Disziplinen offen, die an ähnlichen Projekten arbeiten und weiterführende, konzeptuelle Überlegungen zum Problemkomplex vormoderner Grenzen einbringen möchten. Insofern versteht sich der Blog auch als Austauschplattform zwischen Mittelalter- und Frühneuzeitforschung, eine Kooperation, die für das Verständnis von vormoderner Raumbildung unerlässlich, da gerade in stark feudalisierten Gebieten mittelalterliche Rechtsverhältnisse und administrative Praktiken bis weit in die Frühe Neuzeit hineinreichten. Interessierte Beiträger:innen sind herzlich eingeladen, die Autorin mit Vorschlägen zu kontaktieren, um ein offenes, vielseitiges und interdisziplinäres Format zur Historisierung von Grenzen jenseits nationalstaatlicher Vorannahmen zu schaffen.

Le but

Le présent carnet de recherche invite à une réflexion commune autour des espaces frontaliers au Moyen Âge et à la première modernité, sujet qui reste encore largement à explorer malgré de nombreuses tentatives récentes visant à comprendre la logique du tracé de frontières, ses effets et ses perceptions avant l’éclosion de l’État-nation. Le sujet pose problèmes : D’abord, la question de savoir « De quoi parle-t-on précisément ? » (L. Dauphant 2020) lorsqu’on évoque « la » frontière dans un contexte prénational. Puis la grande ambiguïté des frontières territoriales au Moyen Âge et à la première modernité, avec les droits et les intérêts économiques qui s’entremêlent, les disputes frontalières infinies, les nombreuses tentatives d’établir des tracés bien définis par les pouvoirs centraux et la grande multitude d’agents sociaux qui y participent. Faut-il plutôt parler d’espaces frontaliers que de frontières proprement dites ? Les espaces frontaliers, correspondent-ils à des « sociétés de frontière » à part, avec une propre mentalité, comme l’évoquent souvent les travaux historiques consacrés au sujet ? Ces questions seront discutées à partir de l’exemple de la Sarre avant 1789.

Le contenu

L’idée du carnet est issue des recherches que l’auteure mène dans le cadre d’un projet postdoctoral, cherchant à mieux comprendre les logiques des espaces frontaliers modernes à partir de l’exemple de la région sarro-lorraine avant 1789. C’est une étude des conflits et des échanges qui se produisaient dans les espaces microscopiques autour de la Sarre, région historique franco-allemande souvent historicisée (pour bien des raisons) sous l’angle contemporanéiste. En revanche, l’étude consacrée à la première modernité permettra d’approcher cette zone de l’entre-deux d’un regard nouveau en s’appuyant non seulement sur la géographie politique complexe et ambiguë, mais sur les agents sociaux qui participent à la construction (et déconstruction) de cette dernière. Le carnet documentera l’évolution du projet et présentera notamment des sources inconnues, trouvées aux archives départementales du Grand Est et aux Landesarchive. Il abordera les voies de communication lors des disputes frontalières, la barrière de la langue (Est-elle vraiment une frontière ?), les interactions autour du fleuve proprement dit (navigation, commerce, trafic) y compris les contrôles de mobilité récemment étudiés par Luca Scholz dans le cadre du Saint-Empire. Une place spéciale sera consacrée à la noblesse ‘régionale’ (p. ex. les von der Leyen), porteurs de dynamiques politiques et sociales transfrontalières.

Contribuez !

Comme l’espace frontalier est un sujet propre à l’histoire franco-allemande, le carnet est d’abord dédié à un échange entre historien.ne.s des deux cultures scientifiques qui travaillent sur des études de cas ou sur des approches méthodologiques – sans pourtant y être réduit. Le carnet engage une perspective de longue durée invitant à une réflexion commune d‘historien.ne.s de la période médiévale et de l’époque moderne pour enrichir le dialogue autour des frontières prénationales. Il accueillira des présentations de projets, mais aussi des lectures d’ouvrages et des commentaires autour des manifestations académiques en rapport avec le sujet. Les collègues intéressé.e.s sont chaleureusement invité.e.s à contacter l’auteure.